J’ai envisagé ce travail tout d’abord de manière poétique découvrant ensuite qu’il pourrait acquérir au court du temps une valeur documentaire. Ces objets m’ont immédiatement touchée par leur modestie et leur noblesse et bien qu’ils soient devenus inutiles, je pouvais sentir à travers eux la proximité des Hommes et de leur travail.

Techniquement, j’ai choisi une mise en oeuvre la plus artisanale possible. Je me suis tenue à un appareil photo argentique 24×36, des films, un pied; rien d’autre n’est extérieur à la Boucane. J’ai travaillé près de la fenêtre avec la lumière naturelle, celle qui baigne la ville. J’ai choisi l’hiver. J’ai monté un petit « studio » avec les tables sur lesquelles les femmes travaillaient. Cette simplicité me paraissait aller au lieu, auxobjets et à toutes les histoires vraies ou fausses que je me racontais.

Cette série La Boucane / vies silencieuses, marque le début d’une recherche autour de l’objet. D’autres séries photographiques sur les objets du travail sont en préparation.
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L’exposition a eu lieu de novembre 2013 à novembre 2015 à Fécamp, elle a été soutenue par la ville de Fécamp, le département Seine Maritime et la DRAC Haute-Normandie.
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12 cartes recto, imprimées sur papier 100% coton, emballées dans une affiche A2 sur papier offset 90 gr. imprimée , recto-verso. Coffret tiré à 30 exemplaires.